Pour aller plus loin
dans la normalisation

Comme tous les pays européens et occidentaux, la France est aujourd’hui régie par des règles et normes presque totalement européennes et internationales, qui évoluent sans cesse. Ces régulations de toutes natures déterminent des marchés et fixent des types de gouvernance.
Elles ne sont jamais innocentes, que leurs auteurs cherchent à devancer la concurrence, ou à la freiner, ou à exporter des contraintes. Car les régulations peuvent faciliter les affaires ou au contraire, limiter les accès à des pays. En tout cas, elles transportent des approches techniques, financières, juridiques, de gestion et d’éthique qui favorisent ou défavorisent les intervenants. L’influence sur ces règles du jeu internationales est une composante essentielle quoique peu visible de la compétitivité des entreprises et des États. Elle est aussi une composante du soft power, cette attractivité des États qui peu à peu pénètre les esprits et forge les opinions.
Avec le développement des échanges, la demande de normes et règles est en croissance constante et de plusen plus d’acteurs publics et privés participent à leur élaboration. Les États sont des acteurs presque comme les autres dans cette compétition universelle et perdent leur singularité souveraine.
Enfin, l’arrivée des BRICS et autres nouvelles puissances sur ces terrains ouvre le jeu des alliances. En termes de normalisation et réglementation, il faut considérer cela comme une opportunité qui, pour l’Europe dans certains cas, peut rebattre les cartes de l’éternel face-à-face et parfoisaffrontement transatlantique.
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